Situé sur la côte centre-est du Belize, Hopkins est un petit village encore peu connu des touristes, où l’authenticité règne en maître. Avec son ambiance décontractée et ses cocotiers à perte de vue bordant des plages paradisiaques, c’est l’endroit idéal pour se déconnecter totalement, tout en vivant une vraie expérience locale. C’est aussi un excellent point de départ pour explorer la jungle et les parcs naturels du pays. Tentant, non ? Alors laissez-moi vous partager mon guide complet des meilleures activités à faire à Hopkins, ainsi que tous mes conseils pour profiter pleinement de ce petit coin de paradis.
Que faire à Hopkins
Se détendre sous les palmiers de la plage
S’il y a bien une activité qui rime avec détente, c’est d’aller poser sa serviette sur une plage de sable fin. Ici, impossible de la manquer : elle se trouve à seulement une centaine de mètres de la rue principale qui traverse le village, et s’étend sur plusieurs kilomètres.
Bordée par des centaines de palmiers et de cocotiers, la plage d’Hopkins est sûrement l’une des plus belles que j’ai vues durant mon voyage au Belize !



Et les activités aquatiques ?
L’eau étant assez agitée lorsque j’y étais, je n’ai pas testé d’activités aquatiques à Hopkins. Mais sachez que le lieu est aussi réputé pour offrir de superbes spots de snorkeling et de plongée, surtout en allant un peu plus au large. Une alternative plus tranquille, et surtout mieux préservée qu’à Caye Caulker (voir mon article) !
Vous pouvez également louer des kayaks pour une petite excursion jusqu’aux mangroves, par exemple (mais attention aux crocodiles). Plusieurs établissements, comme le Kismet Inn, en proposent à la location : comptez environ 10 BZD de l’heure, ou 30 BZD pour la journée.



Faire une balade à vélo jusqu'au Sittee point
Hopkins est un tout petit village qui tire son charme non seulement de son authenticité, mais aussi de sa petite taille. Rien de mieux pour s’en rendre compte que de se balader à travers ses ruelles, voire de louer un vélo pour pousser l’exploration jusqu’à Sittee Point, où se trouvent de nombreuses résidences luxueuses, à l’écart des foules.
Il y a de fortes chances que vous fassiez quelques rencontres en chemin, car oui, les habitants du Belize sont très avenants, et aussi curieux que sympathiques ! Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de tel que d’échanger avec les locaux pour s’imprégner de la culture du pays.
Comment louer des vélos ?
Certains établissements mettent déjà des vélos gratuitement à disposition de leurs clients. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez tenter votre chance chez Yugadah Bicycle Rental ou Mark’s Bicycle Rental. Comptez 10 à 15 BZD pour une demi-journée de location.
Excursion dans la jungle au Cockscomb Sanctuary
Grâce à sa situation géographique, Hopkins est l’un des points de départ idéaux pour explorer la jungle du Belize, et notamment le Cockscomb Basin Wildlife Sanctuary. Cet immense parc naturel est reconnu pour abriter certaines des plus belles espèces animales sauvages du pays, dont le célèbre jaguar.
Mais autant vous prévenir tout de suite : les observer n’est pas chose facile. Il vous faudra vous armer de patience pendant toute une nuit, aux côtés d’un guide expérimenté. Une expérience éprouvante, coûteuse et avec peu de garanties… que j’ai décidé de ne pas tenter.



Se balader sur les sentiers du parc
Si je dédie une section au Cockscomb Sanctuary, c’est bien parce qu’il y a d’autres choses à faire que de dépenser un SMIC pour entrevoir les fesses d’un jaguar (même si j’en rêve).
En effet, il est tout à fait possible de s’y balader sans guide, et d’observer la faune et la flore depuis les sentiers accessibles au public.
À l’entrée, et tout au long du parcours, vous trouverez des cartes avec différents itinéraires passant par des points d’intérêt, comme des cascades ou encore le Victoria Peak, deuxième plus haut sommet du Belize (1120 m, tout est relatif). Ça grimpe, mais la vue en vaut largement la peine !
Le ticket d’entrée coûte seulement 10 BZD et peut être acheté sur place, où vous recevrez quelques explications utiles avant de partir à l’aventure.
Se rafraîchir sous les cascades du Mayflower Bocawina Park
Le deuxième parc naturel à proximité d’Hopkins que je vous recommande de visiter est le Mayflower Bocawina National Park.
Également niché au cœur de la jungle, ce parc regorge de cascades, toutes reliées par différents itinéraires de randonnée. Vous aurez donc la possibilité de choisir le parcours qui vous convient le mieux… et de vous rafraîchir à mi-chemin !
La randonnée la plus courte ne dure que trente minutes, tandis que la boucle complète peut prendre jusqu’à 5h.
Côté tarif, comptez également 10 BZD pour l’entrée, à payer sur place.
Malheureusement, je n’avais plus de batterie sur ma caméra lors de ma visite. Je vous laisse donc découvrir les lieux par vos propres yeux !
Où manger à Hopkins
Même si Hopkins n’est pas très grand, le village regorge de restaurants bélizéens, mais aussi de petites échoppes aux spécialités locales. Je me suis donc accordé quelques petits plaisirs lors de mon séjour, dont voici les adresses :
– Nice Cream Hopkins : Si vous cherchez une glace pour vous rafraîchir, c’est ici qu’il faut aller ! Cornets, gaufres, cakes, toppings en veux-tu en voilà, et surtout une devanture hyper cute… tout est parfait !
– Elton’s : Une petite adresse simple et ultra locale, située juste à côté du Funky Dodo. Au menu : burritos, stuff jack (une spécialité bélizéenne végétarienne à tester absolument), et jus maison. « Fresh, fast and friendly », comme le dit leur devise, et c’est vrai ! On en a eu pour 26 BZD à deux, avec deux boissons et deux stuff jack.
– Driftwood Beach Bar & Pizza Shack : L’endroit parfait pour une soirée en bord de mer. Tous les mardis soirs, un groupe local réputé joue des percussions tam-tam dans une ambiance super conviviale. Côté carte : pizzas, rhum, et cocktails (bien dosés) entre 8 et 12 BZD.
– Queen Bean : Un petit resto les pieds dans le sable, directement sur la plage. J’y ai goûté un poisson entier vraiment à tomber, pour environ 15 BZD.
– Semeti Gifiti : Un restaurant familial à l’ambiance roots, avec des soirées drums tous les jeudis soir sur la plage. Leurs punchs au gifiti (un rhum traditionnel aux herbes) valent le détour. Comptez 8 BZD pour un verre (encore bien corsé).
Où loger à Hopkins
L’option du backpacker
Durant mon séjour, je suis resté trois nuits à l’hostel The Funky Dodo, l’un des hébergements les moins chers d’Hopkins.
Les tarifs avantageux ne se font pourtant pas au détriment de la qualité : l’hostel est très bien aménagé, avec un petit jardin, des tables, des hamacs et une cuisine bien équipée pour préparer ses repas. Et surtout, vous êtes à une cinquantaine de mètres de la plage… et ça, ça n’a pas de prix !
Comptez environ 15 € pour une nuit en dortoir, ou 40 € pour une chambre double privée.
L’option du voyageur
Si votre budget est un peu plus confortable, vous pouvez vous tourner vers le All Seasons Belize, qui propose des chambres doubles plus spacieuses et mieux équipées pour environ 50 € la nuit.
Chaque chambre dispose d’un petit patio privé, en plus des espaces communs à l’extérieur.
Petits plus : l’établissement met à votre disposition des vélos, ainsi qu’un parking sécurisé si vous êtes en voiture !
Comment se rendre à Hopkins
Pour rejoindre le village, deux options s’offrent à vous :
En voiture
Si vous disposez de votre propre véhicule, aucun souci pour accéder au village. C’est d’ailleurs une option bien pratique une fois sur place, notamment pour rejoindre le Cockscomb Sanctuary ou le Mayflower Bocawina.
Comptez environ 2h de route depuis Belize City, ou 1h depuis Placencia.
En bus
Si, comme moi, vous optez pour le bus, il vous faudra un peu plus d’organisation (et de patience).
Comme souvent au Belize, les horaires de bus varient régulièrement, et ne sont pas toujours faciles à trouver, même une fois arrivé au terminal ! Je vous recommande donc vivement de demander conseil à vos hôtes en amont.


Si vous partez depuis Belize City :
Commencez par vous rendre au Terminal de bus, puis prenez un premier bus en direction de Dangriga. Une fois arrivé, changez pour un bus en direction du sud (vers Placencia ou Punta Gorda), et demandez au chauffeur de vous déposer à la Hopkins Junction (ils sauront très bien de quoi vous parlez). Le trajet dure environ 3 heures, selon les connexions, et coûte autour de 15 BZD.
Petit conseil : vérifiez votre position sur Google Maps pour vous assurer qu’ils n’oublient pas de s’arrêter au bon endroit !
Une fois à la Junction, vous avez deux options :
– Prendre un taxi : environ 10 BZD/pers.
– Faire du stop : une option sûre et courante, également adoptée par les locaux. Personnellement, je n’ai pas attendu plus de cinq minutes, à l’aller comme au retour !
Si vous partez de Placencia :
C’est plus simple, car vous pouvez prendre un bus direct pour Hopkins ou Dangriga.
Comptez environ 1h30 de trajet pour 10 BZD.
Mon avis sur Hopkins au Belize
Même si Hopkins est un petit village, les activités ne manquent pas pour autant ! En plus, il offre une expérience bien plus authentique du Belize que les îles comme Caye Caulker ou la ville de San Ignacio.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai beaucoup apprécié mon séjour là-bas, et que je vous recommande d’y consacrer au moins deux à trois jours lors de votre voyage. Déconnexion totale garantie !